11.11.2011
Par Karima Dirèche
L’année 2011 s’achève avec la chute de trois régimes autoritaires laissant encore des régions du monde arabe et musulman en proie à la contestation, l’instabilité et la violence. Dans cette configuration, l’Algérie demeure une énigme. Ce pays est, sans aucun doute, l’un des rares du Maghreb et du Moyen-Orient à avoir expérimenté, ces trois dernières décennies, la contestation sociale et politique (et, cela, bien avant les bouleversements qui ont marqué le début de l’année 2011, ce qu’on a appelé romantiquement le Printemps arabe).