Et si la disparition de Ben Laden servait le Pakistan ?

Si la possibilité que les services de renseignements pakistanais soient faillibles au point de ne pas savoir que le chef d’Al-Qaida vivait en directe proximité d’une zone particulièrement militarisée du Pakistan ne peut être totalement écartée, on peut aussi se demander si l’establishment militaire n’aurait pas assisté en observateur, sinon bienveillant, au moins indifférent, au raid américain conduisant à la mort de l’homme le plus recherché de la planète.

Certes, la réaction officielle a souligné une nouvelle violation du territoire pakistanais par les Américains, mais l’élimination de Ben Laden ne sert-elle pas les intérêts pakistanais ? On peut avancer sur un certain nombre d’arguments plaidant en ce sens.

Gilles Boquérat

 

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