Qatar, les ambitions démesurées d’une micro-monarchie

LE MONDE GEO ET POLITIQUE | • Mis à jour le

L'émir du Qatar Hamad Ben Khalifa Al-Thani, à Doha.

 

 

 

La scène se déroule le 23 juin 2009 dans le salon d’apparat de la mairie de Paris. Le tapis rouge est déroulé devant son Altesse Sérénissime Hamad Ben Khalifa Al-Thani, le monumental émir du Qatar.Dehors, la police parisienne est sur les dents. Des hélicoptères sillonnent le ciel de la capitale et les voies sur berge sont cadenassées.

La conversation entre Bertrand Delanoë et son hôte glisse sur la boulimie d’investissements du micro-Etat qui, en l’espace de quelques mois, est entré au capital de poids lourds européens comme Porsche, Suez et la banque Barclays. Tamim, le prince héritier, fils chéri de l’émir, intervient avec un sourire sibyllin : “Il faut que vous compreniez, en ce moment nous rachetons nos chevaux aux Egyptiens et nos perles aux Indiens.”

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