Notre Ami Ben Ali. L’envers du “miracle tunisien”
Une nouvelle édition augmentée de “Notre ami Ben Ali”
Actuellement en librairie
Publié pour la première fois en 1999, “Notre ami Ben Ali” reparaît dans une nouvelle édition augmentée par ses auteurs, Nicolas Beau et Jean-Pierre Tuquoi.
En 1999, grâce à leur excellente connaissance du dossier, les auteurs avaient révélé la face cachée du « miracle tunisien ». Ils avaient retracé la carrière étonnante du président Ben Ali et décortiqué les rouages de son système répressif, révélant les dérives mafieuses du régime. Et surtout, ils avaient expliqué pourquoi « notre ami Ben Ali » bénéficiait en France et en Europe d’une aussi extraordinaire indulgence.
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Alors que la crise de 2007-2009 a révélé à tous les méfaits de la mondialisation et de la spéculation financière, rien ne change, malgré les dénonciations qui se multiplient de tous bords. Pour comprendre les racines de cette dangereuse inertie des décideurs économiques et politiques mondiaux, Georges Corm explore dans ce livre les mécanismes permettant la reproduction de cette « civilisation des affaires en déclin », selon les mots de l’économiste critique américain Robert Heilbroner.
Il analyse les sources intellectuelles de ce pouvoir mondialisé : le néolibéralisme se nourrit d’un idéalisme simpliste, mysticisme virulent qui rappelle l’esprit doctrinaire du socialisme « scientifique ». Cette économie-fiction néolibérale a envahi les cours de millions d’étudiants en économie et gestion, futurs cadres du pouvoir mondialisé. Georges Corm propose également une analyse novatrice de la structure et du fonctionnement de ce pouvoir et de sa capacité à bloquer les changements. Mais aussi de ses failles, que devraient exploiter les mouvements « antisystémiques », dont il évalue les alternatives proposées au fonctionnement pervers de l’économie globalisée.
Il plaide ici pour une « démondialisation » raisonnée des esprits et des systèmes économiques dans un monde ouvert, pour une économie solidaire et humaine par le rétablissement des cohérences spatiales, la fin des dogmatismes et la réhabilitation des valeurs d’éthique et d’équité dans l’enseignement de l’économie.