L’Algérie marchera-t-elle pour la démocratie ?

Certains la considèrent comme « le début de quelque chose » ; d’autres n’y voient qu’une « vaine agitation ». La journée du 12 février a vu la mobilisation de quelque trois mille personnes dans les rues d’Alger, venues exiger le départ du régime au pouvoir. A ce chiffre, avancé par la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD), s’opposait l’impressionnant dispositif de sécurité déployé pour empêcher la marche : environ trente mille policiers ont quadrillé la capitale.

Ali Chibani

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