« Si Nous avons fait de vous
des peuples et des tribus,
c’est en vue de votre connaissance mutuelle »
Coran, XLIX, 13
Traducteur du Coran, longtemps professeur au Collège de France, l’orientaliste Jacques Berque, mort en 1995, était à la fois un homme de terrain et un érudit, un savant et un poète. Une harmonie qu’il tirait de sa vision profondément originale de la civilisation arabe. Ecrite dans une langue unique, magnifique, son œuvre réhabilite des peuples qui font figure d’éternels mal aimés, et contribue à les faire comprendre. Jacques Berque a ainsi joué un rôle essentiel de passeur entre les cultures. A ses élèves, il a transmis, bien plus qu’une somme de connaissances, une vision du monde.