Après les amendes exorbitantes, le harcèlement policier et les saisies illégales, l’Etat en arrive aujourd’hui à fermer arbitrairement un journal. Et demain ?
Lundi 28 septembre, peu après 19 heures. Cinq hommes en civil se présentent aux portes du quotidien indépendant Akhbar Al Youm installé à Casablanca. A cette heure, tous les journalistes ont quitté les lieux et seuls quelques responsables administratifs sont encore sur place.