Alors que les combats entre rebelles et forces gouvernementales se poursuivaient samedi 7 mai, des chefs de tribus libyennes réunis à Tripoli ont appelé à une amnistie générale pour mettre fin à la guerre civile.
Une telle loi “ouvrira la voie à une ère de paix et de pardon”, a assuré la Conférence nationale des tribus, après deux journées de réunion dans une immense tente à Tripoli. Les quelque 2 000 chefs tribaux ont cependant qualifié les insurgés de “traîtres” et promis de pas “abandonner” le colonel Kadhafi. Ils ont aussi appelé les tribus voisines des villes rebelles “à lancer des marche pacifiques et populaires pour libérer ces villes en désarmant les rebelles”. Fin avril, des chefs ou représentants de 61 tribus s’étaient en revanche réunis à Benghazi (est) pour afficher leur soutien à la rébellion.